L'art sacré de la sculpture sur bois, restauration de mobilier, ébénisterie
J'ai pris goût au travail du bois en passant mes jeudis dans les tas de sciure et de planches de l'atelier de mon père, ébéniste et vernisseur. J'ai appris un peu du métier pendant les vacances scolaires qui, d'après lui, étaient beaucoup trop longues...
J'aurais voulu devenir ébéniste comme lui, mais il s'y opposa fermement : "C'est un métier de crève-la-faim ! Tu seras astronome, électronicien ou ingénieur " : alea jacta est !
J'ai exercé mon métier d'ingénieur en gardant le travail du bois comme (soupape de) détente.
À un moment de forte pression et de gros creux de vague, j'ai commencé à créer des objets sans utilité pratique – je les désignais par « les kiservariens » - hormis celle de constituer un mode d'expression.
Je n'ai pas appris à sculpter et certaines de mes méthodes feraient sans doute frémir d'horreur les vrais sculpteurs...
Certaines sculptures dans les premières sont tourmentées, les suivantes plus apaisées.
J'aime dégager des courbes et des surfaces harmonieuses qui accrochent la lumière...
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